Infos de la semaine 5


En semaine 3, nous avons parlé des principaux processus biologiques agissant dans un système de phytoépuration. Cette semaine, abordons les mécanismes mis en œuvre pour l’élimination des polluants.

D’une façon générale, l’épuration de l’eau est principalement réalisée grâces à 2 types de bactéries:

1 Les bactéries aérobies (existantes en présence d’O2) évoluant au niveau des racines des plantes, qui en retour leur fournissent de l’oxygène.

2 Les bactéries anaérobies évoluant au niveau du filtre de la phytoépuration appelé substrat. Composé de sable et de graviers, il permet également l’enracinement des plantes.
 

Ainsi, pour l’élimination des polluants organiques (azotés, carbonés et phosphorés), ces bactéries assurent leur oxydation et leur transformation en minéraux assimilables par les plantes. Elles contribuent partiellement à la transformation des micro-organismes pathogènes (virus, bactéries…) qui sont davantage éliminés par la simple exposition à la lumière et à l’air. En revanche pas ou très peu d’action des bactéries sur les polluants chimiques (médicaments, hydrocarbures, métaux…) qui demeurent peu biodégradables.

Enfin, pour les matières en suspension (polluant composé de particules de matière organique ou minérale, solides et  insolubles), celles-ci sont  retenues mécaniquement au niveau du substrat avant leur dégradation biologique par les bactéries aérobies.

Bonne semaine à tous. Antoine