Je prends le relais de Céline, qui s’est chargée, semaine dernière, de rédiger la feuille de chou hebdomadaire. Du fait des absences plus ou moins longues, simultanées et successives, de plusieurs permanents, j’assure quelques plages de renfort sur des tâches transversales : un peu d’accueil, de saisie informatique, de ménage, d’administratif etc… en fonction des besoins et opportunités. Genre le couteau suisse du moment.
Quelle joie de revenir aux jardins, même en dilettante ! Car les jardins c’est un peu mon Pays de Cocagne. Entendons-nous, dans mon imaginaire, le pays de Cocagne, c’est une sorte de paradis terrestre. Les jardins n’incarnent ils pas cette contrée humaniste et environnementale ? Le lieu où tout s’aligne, où les valeurs s’incarnent dans des réalités concrètes, où l’humain croise le bio, où l’économie se met au service du projet. Rares seraient, je pense, les salariés permanents et en insertion à me contredire.
Pour autant, la métaphore avec le Pays de Cocagne s’arrête là. Excepté les chats qui s’accordent de longues siestes, pas de place pour l’oisiveté aux jardins ! Et même si le standard n’explose pas en cette période d’année, ça ne chôme ni dans les champs, ni en chantier. Qui plus est, il est facile de s’occuper aussi dans les bureaux. La structure permet à qui le souhaite, de rapidement s’intégrer, de trouver suffisamment de repères pour faire le job, que l’on soit salarié ou bénévole.
Alors, quelle est donc la recette ? Elle repose sur des ingrédients simples : un concept génial, un très bel outil de travail, une équipe dynamique et cohérente, des process clairs et accessibles qui facilitent l’autonomie et permettent d’œuvrer en toute confiance. Beaucoup d’authenticité qui confère aux jardins bien davantage de charmes encore. Et cette belle énergie globale, c’est à mon sens, le résultat d’une organisation symbiotique.
C’est pourquoi je termine mon billet sur ces mots de Victor Hugo : « Mettre tout en équilibre, c’est bien. Mettre tout en harmonie, c’est mieux. »
Je vous souhaite de passer une très belle semaine, Anne (administratrice des Jardins et ancienne chargée d’insertion aux Jardins)
